"Mon message peut paraître insolite, voire décalé. Mais, je tiens à dire pourquoi, à mon âge – j’ai presque 73 ans ! – je ne pouvais, finalement, qu’opter pour un Gravel…
J’ai commencé à rouler en… 1964 !
J’ai fait de la compétition, des cyclosportives, des cyclos à l’envi à travers toute la France, et j’ai usé, comme on dit, pas mal de fonds de cuissard.
J’ai utilisé bien des vélos, le plus souvent « sur mesure », en acier, en aluminium, en carbone, en inox, en titane…, et testé et expérimenté bien des technologies, ou techniques…
Bref, je me permets de dire que je connais un peu le vélo sur route. Car, bien que sensible aux paysages et aux décors, grandioses ou plus modestes, de la campagne, du bord de mer ou de la montagne, je n’ai, en revanche, jamais pratiqué le VTT.
Question d’opportunité, d’habitude, de génération aussi, peut-être. Et puis, question de santé, car les suites de lourdes opérations du dos et de la hanche (notamment après une chute provoquée par un camion fou) ne m’incitaient pas à m’engager dans des sous-bois, ou sur des terrains pouvant être parfois acrobatiques…
Rien ne me prédestinait donc à m’intéresser au Gravel.
Et, pourtant ! En en voyant un pour la première fois, je suis aussitôt « entré en amitié » avec cette nouvelle pratique, avec cette nouvelle « machine ». Elle me donnait envie de repartir à vélo, doucement, d’humer l’air à nouveau, d’entendre le cliquetis d’une roue libre, de tourner les jambes, et de retrouver mes sensations quand « ma socquette était légère » !
Plus question pour moi de vouloir me « défoncer », de « tirer la bourre », de jouer au coureur.
Je n’en suis plus capable. Et alors ?! A moi, le bonheur d’aller encore à vélo, de remettre mes muscles en action, de repartir à la conquête de nouveaux paysages. Mais, plus confortablement, plus « simplement », plus tranquillement, que sur un vélo de route ; en tout cas, et surtout, loin des routes de plus en plus dangereuses…
J’ai, quand même, beaucoup observé, j’ai regardé des tas de modèles, je me suis posé des tas de questions. Mais j’ai vite compris que, malgré son poids (!!), le beau Trail d’Origine était fait pour moi ! D’autant que le configurateur en ligne me permettait d’ajuster au mieux le vélo à mes caractéristiques et besoins personnels.
Covid oblige, fin 2019, les commandes explosaient, et les délais de livraison encore plus, chez tous les fabricants.
Pas chez Origine ! Et j’ai réceptionné mon beau Trail noir 6 semaines après sa configuration et sa commande. Entre temps, je découvrais avec plaisir une entreprise française moderne, inventive, exigeante, et une équipe attentive, réactive, experte, et forte du dynamisme de sa jeunesse ! Ce qu’il me fallait !
La météo n’était pas propice aux sorties et j’ai dû attendre des jours meilleurs pour une première sortie.
Mais, ça y est, c’est reparti ! Et le bonheur entrevu devient réalité ! A moi, les petites voies, les routes bucoliques, les chemins jusque-là délaissés…
Le cardio est là, les compteurs affichent les distances et les temps, mais ils m’accompagnent, sans me pousser au-delà de mes possibilités.
Avec mon beau Trail Origine noir, je peux encore profiter de la vie et poursuivre tranquillement mes escapades vélocipédiques. Pour le moment, bien plus sur routes, que sur chemins, compte tenu de mon manque d’expérience sur ceux-ci.
A ma mesure, je tâche de garder le style (!!), d’être digne de ma belle machine, qui attire d’ailleurs les regards et les questions… Mon beau Trail rime avec convivialité, et liberté ! Deux mots-clés pour un retraité !!
Bonnes pédalées à chacune et à chacun de vous !
Quels que soient votre âge, votre niveau, votre ambition, continuez de savourer vos sorties et vos découvertes, par monts et par vaux, avec vos beaux vélos !
Sincèrement, avec toutes mes amitiés vélocipédiques,"
Nederland
